Il était une fois la forêt
Ce projet commence par une rencontre. Celle d’un lieu hors du temps.
Un écrin de verdure, à cinq minutes de la plage seulement. Un poumon vert oublié depuis des années, envahi par la végétation. Un refuge sauvage, idéal pour ceux qui cherchent calme et nature.
Au milieu des arbres, une maison des années 70. Modeste, discrète, un peu fatiguée par le temps. Son architecture simple se laissait deviner sous les feuillages. C’est ici que tout a commencé.
L’inspiration est venue naturellement : un univers scandinave, brut et apaisant. Simple, raffiné. Des lignes sobres, des volumes lisibles. Des teintes sombres pour se fondre dans le paysage.
Aujourd’hui, la maison s’habille de bois noir. Elle dialogue avec la forêt, fait écho aux salorges de Guérande. Les lignes extérieures sont préservées, mais l’intérieur a été réinventé. Pour ouvrir l’espace. Pour faire entrer la lumière. Pour reconnecter la vie quotidienne au paysage.
Les ouvertures sont rares, mais puissantes. De grandes baies vitrées cadrent la forêt comme des tableaux. Chaque fenêtre devient un regard vers la nature.
Au sol, le béton brut. Aux murs, le bois naturel. Peu de matières, mais des textures franches. Une sobriété chaleureuse, assumée.
Quand les fenêtres s’ouvrent, la maison s’efface presque. Une terrasse sur pilotis l’entoure et s’avance au-dessus du jardin. Elle fait entrer la canopée dans le quotidien.
Un havre. Paisible. Enveloppant.
À quelques minutes du tumulte de la ville, tout près du murmure des vagues. Ici, la lumière et les arbres rythment la vie. Ici, l’habitat s’accorde au paysage.