La mer s’est jetée à ses pieds
Construite dans les années 80, cette demeure possédait un atout rare. Une situation exceptionnelle, en proue sur l’océan. Avec une vue à 180 degrés sur l’Atlantique !
Accrochée à flanc de falaise, elle se cache derrière un jardin suspendu, en contrebas des sentiers côtiers. Son accès ? Un simple portillon, presque secret.
Pour accueillir leur famille, il fallait d’abord repenser l’entrée. Trop étroite, trop contraignante pour une vie de tous les jours.
La réponse fut une passerelle. Large, directe. Elle mène à l’étage principal, fluidifie les allées et venues. Poussettes, vélos, motos : tout trouve sa place.
À l’intérieur, tout a changé.
L’architecture des années 80 a été revisitée. Pour retrouver l’esprit des villas balnéaires de la côte, entre Pornichet et La Baule. Un style élégant, local, lumineux. Et surtout : tourné vers la mer.
Car la mer est partout !
Nous avons ouvert la maison, multiplié les percées, créé des cadrages sur l’horizon. Les volumes jouent avec les contrastes : espaces bas, intimes… puis plafonds qui s’élèvent, s’ouvrent, s’emplissent de lumière. La monotonie disparaît, le regard respire.
À l’intérieur, la sobriété domine. Des lignes pures. Des teintes claires. Des matériaux nobles et naturels.
Dehors, la terrasse suspendue abrite un secret : un bassin discret, à flanc de falaise, pour se baigner face à l’océan. Plus bas, un espace de jeux pour les enfants, un terrain de boules, une grande table familiale.
Un refuge en hauteur. Ancré dans le paysage. Tourné vers l’horizon.